Réglementation - Le cours

Préparation à la licence radioamateur

Index de l'article

devenir radioamateur

Ce cours est élaboré en suivant le modèle du cours de F6KGL (avec l'accord de Jean-Luc), dispensé par Jean-Luc F6GPX depuis maintenant de nombreuses années. Cet avec ce cours que j'ai pu préparer ma licence "F0", puis "F4", seul chez moi en quelques mois et réussir les deux examens avec une moyenne de 17,5. Je pense qu'il est sage pour mettre en place les premiers cours que je vais dispenser cette année, de m'appuyer sur le travail de F6GPX.

 

Voici le tout premier cours d'une longue série portant sur la réglementation radioamateur. Les textes qui régissent les radioamateurs sont régulièrement rediscutés au niveau mondial, européen et national. Voici les articles, dispositions, recommendations et résolutions à connaître pour l'examen (et pour votre culture), qui encadrent notre activité. C'est aussi l'occasion de faire le tour des principaux décideurs qui organisent le monde de la radioamateur.

 

Au niveau international

• Tout d'abord, sachez que c'est l’UIT (Union Internationnale des télécommunications) qui édite le RR (Règlement des Radiocommunications ou Radio Regulations en anglais) découpé en 3 parties : les dispositions (S1 à S58), les appendices (A1 à A42) et les résolutions.

Voici ce que vous devez connaître de ce fameux règlement

• La disposition S1-56 définit le service amateur :
"Service de radiocommunication ayant pour objet l'instruction individuelle, l'intercommunication et les études techniques, effectué par des amateurs, c'est-à-dire par des personnes dûment autorisées, s'intéressant à la technique de la radioélectricité à titre uniquement personnel et sans intérêt pécuniaire".

• La disposition S1-57 définit le service amateur par satellite :
"Service de radiocommunication faisant usage de stations spatiales situées sur des satellites de la Terre pour les mêmes fins que le service d'amateur".

• L’article S25 précise les conditions d’exploitation du service amateur :
• 25.2A :
il est interdit de coder les transmissions
• 25.6 :
les administrations vérifient les aptitudes des opérateurs
• 25.9 :
les stations d'amateur doivent transmettre leur indicatif d'appel à de courts intervalles (toutes les 10mn).

• La Résolution 646 intitulée "Protection du public et secours en cas de catastrophes" (PPDR en anglais) préconise une harmonisation des fréquences par région et reconnaît l’utilité de la Convention de Tampere (signée en 1998) sur la mise à disposition de ressources de télécommunication (coopération entre les états).

Adoptée en 2003, la résolution 646 remplace les résolutions 640 "relative à l’utilisation internationale, en cas de catastrophe naturelle, des […] bandes […] attribuées au service d’amateur" et 644 qui traitait des "moyens de télécommunications pour l’atténuation des effets de catastrophes et pour les opérations de secours en cas de catastrophes".

• La Recommandation UIT-RM.1042 (communications en cas de catastrophe) rappelle ce que l’UIT attend des radioamateurs : la mise en œuvre rapide de réseaux souples et fiables.

• La Résolution 647 prévoit l’établissement d’une base de données des fréquences utilisables.

• La disposition S25-9A du RR résume l’esprit de tous ces textes: "les administrations sont invitées à prendre les mesures nécessaires pour autoriser les stations d'amateurs à se préparer en vue de répondre aux besoins de communication pour les opérations de secours en cas de catastrophes".

• Tous les 3 ou 4 ans, l’UIT-R organise à son siège de Genève une CMR (WRC) pour mettre à jour le RR. Lors des CMR, chaque utilisateur du spectre radioélectrique et chaque administration envoie ses représentants pour négocier.

La dernière CMR s'est déroulée du 8 octobre au 22 novembre 2019 (voir cet article et cet article). Lors des CMR, les radioamateurs sont représentés par l'IARU qui a un statut d’observateur et défend une position commune définie au préalable par les associations nationales de radioamateurs (le REF pour la France).

 

 

itu logo et batimentUnion Internationale des Télécommunications à Genève

 

A retenir

• L'UIT édite le RR
• La disposition S1-56 définit le service amateur.
• La disposition S1-57 définit le service amateur par satellite

• L’article S25 précise les conditions d’exploitation du service amateur 
• La Résolution 646 préconise une harmonisation des fréquences par région et reconnaît l’utilité de la Convention de Tampere
• La Recommandation UIT-RM.1042 demande aux radioamateurs la mise en œuvre rapide de réseaux souples et fiables en cas de catastrophe.
• La disposition S25-9A du RR résume l’esprit de tous ces textes : "les administrations sont invitées à prendre les mesures nécessaires pour autoriser les stations d'amateurs à se préparer en vue de répondre aux besoins de communication pour les opérations de secours en cas de catastrophes".
• Tous les 3 ou 4 ans, l’UIT-R organise à son siège de Genève une CMR (WRC) pour mettre à jour le RR.

 

 

Au niveau européen

• La CEPT(Conférence Européenne des Postes et Télécommunications) regroupe les administrations chargées des postes et des télécommunications des 27 pays de l’Union Européenne (Le Royaume-Uni étant sortit de la CEE) et de 21 autres pays européens.

• Pour les radioamateurs, les deux textes essentiels sont :
• La recommandation T/R 61-01 (1985) qui établit la libre circulation des radioamateurs au sein de la CEPT pour des séjours de moins de 3 mois. 
• La recommandation T/R 61-02 (1990) qui préconise notamment un programme d’examen détaillé de réglementation et de technique (HAREC = Harmonized Amateur Radio Examination Certificate).

Depuis 2005, il existe aussi une licence CEPT Novice
le rapport ERC 32 définit le programme de l’examen
la recommandation ECC (05) 06 établit la libre circulation
peu de pays appliquent ces deux textes (contrairement à la T/R 61-01)
l’ancien certificat de classe 3 n’était pas une licence CEPT Novice.
en 2006, licence d’entrée (sans équivalence) recommandation ECC Report 89

Le Bureau Européen des Communications (ECO), basé à Copenhague, est l’organe permanent de la CEPT qui assure la logistique des réunions.

• Le Comité des Communications Électroniques (ECC) adopte les recommandations et les décisions préparées par les groupes de travail.

 

cept congrs birmingham 2016CEPT   Congrès de Birmingham 2016

 

 

• Petit rappel de vocabulaire de droit international :
• une recommandation n’est qu’une incitation pour les États membres à adopter un comportement particulier en vue d’une harmonisation.
• une directive donne des objectifs à atteindre avec un délai pour la transposition en droit national.
• une résolution a pour vocation d’apporter une solution concertée à un problème. Seule l’UIT émet des résolutions. Elles sont recensées dans le RR
• une décision (très rare dans les faits pour le domaine qui nous intéresse) est applicable sans transposition dans le droit national.

 

A retenir

• La CEPT regroupe les administrations chargées des postes et des télécommunications des 27 pays de l’Union Européenne et de 21 autres pays européens.
• La recommandation T/R 61-01 établit la libre circulation des radioamateurs au sein de la CEPT pour des séjours de moins de 3 mois.
• La recommandation T/R 61-02  préconise notamment un programme d’examen détaillé de réglementation et de technique (HAREC). 


 

Au niveau français

Notre activité est régie par le Code des Postes et Communications Électroniques (CP&CE)

• L33-3 : "les installations radioélectriques n'utilisant pas des fréquences spécifiquement assignées à leur utilisateur sont établies librement. Les conditions d'utilisation de ces installations radioélectriques sont déterminées dans les conditions prévues à l'article L. 36-6" (les décisions de l’ARCEP sont "homologuées").
D406-7 : définition des installations utilisant des fréquences radioélectriques
3ème catégorie : service amateur
4ème catégorie : postes émetteurs-récepteurs « C.B. »
5ème catégorie : autres radiocommunications de loisir (radiocommande,…)

L41-1 : l'utilisation de fréquences radioélectriques en vue d'assurer soit l'émission, soit à la fois l'émission et la réception de signaux est soumise à autorisation administrative. L’utilisation de fréquences radioélectriques constitue un mode d’occupation privatif du domaine public de l’État.

Les autorités réglementaires définies par le CP&CE :
L41 : le Premier Ministre arrête le partage du spectre radioélectrique entre le CSA, l’ARCEP et les services de l’État
Tableau National de Répartition des Bandes de Fréquences (TNRBF) publié par l’ANFR sur son site Internet

Cliquez ici pour télécharger à titre d'information uniquement, le Tableau National de Répartition des Bandes de Fréquences (TNRBF).

L130 : l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes) est consultée sur les projets de lois, de décrets ou de règlements relatifs au secteur des communications électroniques et participe à leur mise en œuvre.
L’ARCEP prend des décisions homologuées et publiées au JO
L36-7 : l’ARCEP assigne aux utilisateurs les fréquences nécessaires à l’exercice de leur activité et veille à leur bonne utilisation. L’ARCEP est notre autorité de tutelle.
L42 : l’ARCEP fixe les conditions techniques d’utilisation des fréquences dont l’assignation lui a été confiée
ces deux missions sont les fondements de la décision 12-1241 modifiée par la décision 13-1515 (autorisation bande 472 kHz) puis a nouveau modifié par la décision 19-1412 pour l'autorisation de la bande des 60 mètres.

• L42-4 : le ministre chargé des communications électroniques fixe les conditions d’obtention du certificat d’opérateur et les modalités d’attribution des indicatifs
Arrêté du 21/09/00 du 1er Ministre fixant les conditions d’obtention du certificat d’opérateur et les conditions d’attribution et de retraits des indicatifs (arrêté du 23/04/12)
La DGE ou Direction Générale des Entreprise (anciennes dénominations : DGCIS, DGE et DIGITIP) a une mission de conseil auprès du ministre
• L43 : l’ANFR (Agence Nationale des FRéquences) a pour mission d’assurer la planification, la gestion et le contrôle d’utilisation des fréquences radioélectriques.
• R20-44-11 : missions particulières confiées à l’ANFR :
10° : "Elle organise et coordonne le contrôle de l'utilisation des fréquences" (notamment, instruction des dossiers en cas de brouillage)
• 14° : "Elle organise les examens donnant accès aux certificats d’opérateur des services d’amateur, délivre les certificats et les indicatifs (…) et procède au retrait de ces derniers"

 

organismes franaisLes organismes français

 

En conclusion, trois autorités se répartissent les différents champs de compétences au niveau national :
L’ARCEP pour les conditions techniques d’exploitation et l’attribution des bandes
Le Ministre chargé des communications électroniques pour les examens d’opérateur (programme des épreuves)
L’ANFR en ce qui concerne l’organisation des examens, la délivrance des certificats d’opérateurs, l’attribution (et le retrait) des indicatifs d’appel et les brouillages (grandes oreilles).

 

batiments anfr arcepL'ANFR pour l'examen  L'ARCEP l'organisme de tutelle

 

 

 

 

pyramide textesPyramide   des textes

 

 

A retenir

 Notre activité est régie par le Code des Postes et Communications Électroniques (CP&CE)
• L33-3 : "les installations radioélectriques n'utilisant pas des fréquences spécifiquement assignées
• D406-7 : définition des installations utilisant des fréquences radioélectriques
• L41-1 : l'utilisation de fréquences radioélectrique est soumise à autorisation administrative

• L41 : le Premier Ministre arrête le partage du spectre radioélectrique
• L130 : l’ARCEP est l'Autorité de régulation des Communication Electronique et des postes
• L’ARCEP prend des décisions homologuées et publiées au JO
• L36-7 : l’ARCEP assigne aux utilisateurs les fréquences. Elle est notre autorité de tutelle
• L42 : l’ARCEP fixe les conditions techniques d’utilisation des fréquences
• L42-4 : le ministre chargé des communications électroniques fixe les conditions d’obtention du certificat d’opérateur
• L43 : l’ANFR assure 
la gestion et le contrôle d’utilisation des fréquences radioélectriques.
• R20-44-11 : missions particulières confiées à l’ANFR :
•10° : "Elle organise et coordonne le contrôle de l'utilisation des fréquences" (notamment, instruction des dossiers en cas de brouillage)
• 14° : "Elle organise les examens donnant accès aux certificats d’opérateur des services d’amateur, délivre les certificats et les indicatifs (…) et procède au retrait de ces derniers"

Exemples de questions posées à l'examen

• Environnement réglementaire
1. De quoi traite l’article S25 du RR de l’UIT ?
a) conditions d’exploitation des stations du service amateur - bonne réponse
2. De quoi traite la résolution n° 644 de l’UIT ?
a) des moyens de télécommunications pour l’atténuation des effets de catastrophes et
pour les opérations de secours en cas de catastrophes - bonne réponse
3. De quoi traite la recommandation T/R 61-01 ?
a) de la libre circulation des radioamateurs au sein de la CEPT - bonne réponse
b) du programme de l’examen de la « licence CEPT » – faux : c’est la T/R 61-02
4. Quelle est l’autorité qui délivre les licences en France Métropolitaine ?
a) le ministre chargé des communications électroniques – faux (depuis 2015)
b) l’ARCEP – faux : l’ARCEP n’exerce que la tutelle
c) l’ANFR - bonne réponse (nouveauté 2015). L’ANFR a-t-elle mis à jour les questions d’examen sur son logiciel ?
d) le Préfet – faux : ce n’est vrai qu’à Mayotte
5. Quelle est l’autorité de tutelle des radioamateurs ?
a) ANFR
b) CSA
c) ARCEP - bonne réponse
d) DGE


Chapitre 1 - Première Partie (suite)

 

 

Les organismes et les textes qui nous régissent

 

Du commencement de l'histoire de la radio à nos jours, les textes ont évolué

Vous trouverez des informations complémentaires sur l'Histoire de la radio d'amateur sur ce Site Web en cliquant ici.

• Au 19ème siècle c'est le développement des théories de base (1801 : pile de Volta - 1880 Hertz met au point le résonateur qui permet de mettre en évidence la présence d'ondes électriques - 1890 Branly, le pere de TSF met au point le cohéreur...).
• 1896 : la radio sort des laboratoires grâce à Marconi qui invente la télégraphie sans fil.
• Novembre 1898 : c'est la première liaison hertzienne entre la Tour Eiffel et le Panthéon (4Km) entre M. Ducretet (8DCT) et son assistant Roger (F8OA).
• 1899 : première liaison commerciale trans-Manche (Marconi)
• 1908 L'Union des Sociétés de TSF de France est fondée.
• Guerre 1914-1918 : C'est le plein développement des radiocommunications
• Janvier 1922 : c'est le début de le Radiodiffusion en France
• 28/11/1923 : première liaison transatlantique 8AB Léon Deloy et 1MO Fred Schnell

 

branly deloy marconiLes pionniers de  L'aventure de la TSF

 

L’arrêté et le décret de 1923 fixent :
les conditions de délivrance du certificat d’opérateur
les conditions d’utilisation d’une station amateur
La tutelle des radioamateurs est confiée à la Direction de la TSF (rattachée au Ministère des Postes)
Mise en place du TNRBF

En 1928, les indicatifs d’appel français ont la forme F8xx
F3xx à partir de 1933
F9xx à partir de 1939


• 1939-1945 : c'est la seconde guerre mondiale - L’émission d’amateur est interdite contrairement à ce qui s'est passé lors de la première guerre.
La direction de la TSF devient la Direction des Services Radioélectriques
F2xx à partir de 1957


• En 1959, le RR est modifié et dispense les opérateurs exploitant des fréquences supérieures à 144 MHz de l’examen de télégraphie. Il faut attendre 1962 pour entendre les premiers F1xx (téléphonistes).
F5xx à partir de 1965
F6xxx à partir de 1967
En 1973, la DSR devient la Direction des Télécommunications et des Réseaux Internationaux (DTRI) puis la Direction des Télécommunications et des Réseaux Extérieurs (DTRE) en 1980.

L’arrêté du 1/12/1983 modifie le déroulement des épreuves :
• Une partie Réglementation et une partie Technique (sur Minitel à partir de 1985)
Il faut avoir la moyenne à l’ensemble et 8/20 au minimum sur l'épreuve la moin bonne.
Pour les télégraphistes, une épreuve de Morse indépendante sur magnétophone est mise en place (à 10 mots/minutes sans manipulation).

 

histoire carte qslChronologie des  indicatifs radioamateurs

 


• 1986 : création de la CNCL (Commission nationale de la communication et des libertés), en remplacement de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle créée en 1982 et transfert de la tutelle.
• en 1988, le CSA (Conseil Supérieur de L'Audiovisuel) remplace la CNCL.
• 1989 : la tutelle revient à la DRG (Direction de la Réglementation Générale, rattachée au Ministère de l’économie et des finances) et c'est la création de 2 classes d’opérateurs Novices (téléphoniste et télégraphiste) : les FA et les FB pour un total de 5 classes d’opérateurs (2 novices, téléphoniste, télégraphiste, confirmé). C'est enfin, la modification de tous les indicatifs d’appel avec une lettre indiquant le certificat de l’opérateur

• 1993 : l’indicatif d’appel est à nouveau modifié, c’est le chiffre qui indique la classe de l’opérateur (système actuel). La DRG devient la DGPT (Direction Générale des Postes et Télécommunications) et l’écoute devient libre.

1997 : création de l’ART (Autorité de régulation des télécommunications)
La tutelle des radioamateurs est transférée à l’ART
La DGPT devient la DiGITIP et changera plusieurs fois de noms : DGE (Direction Générale des Entreprises) en 2005, DGCIS (Direction Générale du Commerce et de l'industrie) en 2009 et de nouveau DGE depuis 2014)
Cette année, 3 décisions de l’ART forment le nouvel environnement réglementaire français
• 97-452 : fréquences et puissances autorisées
• 97-453 : conditions techniques
• 97-454 : organisation des examens avec 3 classes d’opérateurs et 3 épreuves séparées :
- La F0 = Réglementation
- La F1 = Technique Progression
- La F5 = Morse
les anciens FA et FB sont convertis en F1 et F5
Lorsque la série F1 et F5 fut épuisée, en 1998, la série F4xxx et F8xxx (épreuve de Morse pour les F8) est attribuée.

• 10/2003 : le RR n’exige plus la connaissance du Morse


• Modification du texte français en mai 2004 : les F1 et F4 ont le droit d’émettre sur les fréquences inférieures à 30 MHz
• 10/2008 : le Minitel est abandonné pour faire passer les épreuves et fait place à l'ordinateur.

 examen du minitel a l ordinateur1985 le minitel   2008 l'ordinateur


• 02/2009 : nouvelle modification des textes :
- Attribution et retrait des indicatifs par le Ministre chargé des Communications Electroniques (modif arrêté du 21/09/00)
• 07/2010 : extension de la bande des 7 MHz


• 05/2012 : suppression des classes 1 "F8xxx" et "F0XXX" (Morse et Novice) au profit d'une licence unique: la licence HAREC "F4xxx".


• 03/2013 : levée des restrictions sur le 50 MHz et autorisation de toutes les classes d’émission (sauf pour les F0) (12-1241)
• 03/2014 : attribution de la bande 472-479 kHz (13-1515)
• 12/2014 : modification des missions de l’ANF


• 12/2018 : Suppression de la taxe radioamateur anuelle de 46€

 

fin taxe radioamateur 2019Fin de la taxe  radioamateur

 

 

A retenir

• 10/2003 : le RR n’exige plus la connaissance du Morse
• 02/2009 : nouvelle modification des textes :
- Attribution et retrait des indicatifs par le Ministre chargé des Communications Electroniques (modif arrêté du 21/09/00)
• 07/2010 : extension de la bande des 7 MHz
• 05/2012 : suppression des classes 1 "F8xxx" et "F0XXX" (Morse et Novice) au profit d'une licence unique: la licence HAREC "F4xxx"
• 03/2013 : levée des restrictions sur le 50 MHz et autorisation de toutes les classes d’émission (sauf pour les F0) (12-1241)
• 03/2014 : attribution de la bande 472-479 kHz (13-1515)
• 12/2018 : Suppression de la taxe radioamateur anuelle de 46€

 

Pour information
Les différents textes en cours d'évolution (Avril 2019)

Attention, même pour les dossiers les plus avancés parmis ceux qui figurent ci-après, aucun n'a encore été voté ni mis en applicaltion!

• Connexion d’un émetteur à Internet : toujours pas prévu par le CPCE alors que le réseau DMR et les communications numériques se développent.
• Possibilité d’opérer une station radio-club sans examen sous la tutelle d'un radioamateur : voeu de l’ARCEP dans un avis publié en mai 2012 et courrier (juillet 2014) d’Axelle Lemaire au Radio-Club de la Haute Vienne F6KFZ (87) dans le cadre d’un contact ARISS
Suite à la consultation publique lancée en avril 2018 (incluant la connexion à un Réseau Ouvert au Public et la manoeuvre d’une station dans un but pédagogique), une réunion Administration-Associations a eu lieu le 22/06.
• Certificat d’opérateur CEPT Novice : pas d’actualité car il faudrait déjà recréer une classe d’opérateur Novice. Il faudra se montrer persuasif face à l’administration !


• Le 22/06 / 2019, l’ANFR a proposé de modifier le calcul des points lors des épreuves (suppression du « -1 point » pour mauvaise réponse). 
> Depuis, un arrêté a été signé le 2 mars 2021 et est paru au Journal Officiels le 6mars 2021. Le décrèt d'application entre en vigueur à compter du 7 Juin 2021.

Dans la foulée, une trame de cécurité est ajoutée sur le certificat d'oppérateur radio et le n° de certificat d'oppérateur est indiqué sur la notification de l'indicatif d'appel.
Il y a également suppression des parties de textes concernant la taxe radioamateur. Les indicatifs d'appels sont accordés pour une année calendaire et sont reconduits tacitement. Il y aura également de légère modifications au niveau de l'annuaire de l'ANFR (indicatif temporaires et liste des oppérateurs pour les indisatifs spéciaux). 
Le traitement numérique du signal (DSP) est ajouté au programme de l'examen ( Echantillonnage et quatification ; démodulation des siganux; conversion analogique/digitale et digitale/analogique (ADC/DAC)).

• Évolution des bandes attribuées au service amateur en France : 5 MHz, 70 MHz comme l'extention de la bande des 6M qui passerai de 50>52MHz à 50>54MHz sont au programme mais pour des raisons principalement d'utilisation de ces bandes par les armées de certains pays, dont le notre, ce n'est pas encore fait.

 


 

classes emission titre

Il s'agit maintenant de rentrer un peu plus dans le détail. Il n'y a pas vraiment grand choses à comprendre dans cette partie du cours, si ce n'est la logique de codage des classes d'émission. Pour le reste, c'est un cours à apprendre par cœur

 

3 caractères pour définir une classe d'émission... 

• Les classes d’émission (appendice 1 du RR) ont 3 caractères

La première lettre défini le type de modulation :
• Les modulations de fréquence et de phase sont si proches que, souvent, on ne les différencie pas. En cas de doute sur la modulation utilisée, le code F sera retenu.

Le chiffre défini la nature du signal modulant :
• Lorsque la nature du signal modulant est codée 1 ou 2, il s’agit d’une seule voie contenant de l’information numérique ou quantifiée avec (ou sans) emploi de sous porteuse modulante. En CW, l’information est quantifiée car la durée des traits est trois fois plus longue que la durée des points.

 

La deuxième lettre définie le type d'information transmis :
• Une distinction est faite entre les images fixes (fac-similé, C) et la vidéo (télévision, F). Remarque : la SSTV doit être codée C (et non pas F).
• Le code B est utilisé pour la télégraphie automatique (texte) avec ou sans système de correction d’erreur (CRC) alors que le code D est utilisé pour la transmission de données avec système de correction d’erreur (ARQ ou FEC).
• Lorsque plusieurs types d’information sont transmis simultanément (exemple: son et vidéo pour la télévision), le code W est utilisé.

Le RR a prévu des informations complémentaires concernant
 la bande passante nécessaire (préfixe à 4 caractères)
 le type d’information transmis (suffixe à 2 lettres)
• les radioamateurs n’utilisent pas ces informations complémentaires

 

Ce que nous devons connaître se trouve dans le tableau ci-dessous :

tableau classes emission 01


 

• La définition d’une classe d'émission ne se dit pas dans l’ordre des caractères qui la composent. La classe d’émission est définie en indiquant dans l’ordre ci-dessous :

 

tableau classes emission 02

 

* Attention, concernant la nature du signal modulant, cette donnée n'est pas précisée si le signal modulant est « analogique » (code 3).

Dans cette exemple, A2B signifie Télégraphie automatique - modulation d'amplitude double bande latérale - avec emploi de sous porteuse modulante

 

 

Voici une solution pour retenir ces classes d'émission

tableau classes emission 03

Type de modulation

on commence par l’amplitude seule


• A = AM pure, B et C = AM spécifiques


puis amplitude et angulaire (D)


puis angulaire seule
• F = fréquence et G = phase


viennent ensuite les trois types de BLU
• H = double bande latérale, J = normale, R = dégradée


• à la fin, on trouve les trains d’impulsions (K, L, M, P, Q et V) et la non-modulation (N = porteuse pure)
• les lettres O et I ne sont utilisées (risque ainsi que les lettres E, S, T et U

 

 

 

 

tableau classes emission 04Ensuite, le signal modulant

on commence par une seule voie numérique
• 1 = simple et 2 = avancé (sous porteuse modulante)


on continue avec l’analogique
3 (une seule voie)


puis même ordre avec plusieurs voies
• 7 = numérique puis 8 = analogique

et enfin combinaison des deux
• 9 = numérique et analogique
• 0 signifie "pas de signal modulant".
• les chiffres 4, 5 et 6 ne sont pas utilisés.

 

 

 

Enfin, l'information transmise (mnémotechnique, initiale de chaque mot)

• Auditif
• Bécane (= machine pour décoder)
• Copie (= image fixe)
• Données
• Ecoute
• France Télévision
• No info
• Wet suit (= combinaison de plongée en anglais…).

 

 

Exemples de classes d’émission

• A1A : Télégraphie auditive ; modulation d'amplitude par tout ou rien sans emploi de sous porteuse modulante
• A1B : Télégraphie automatique ; modulation d'amplitude par tout ou rien sans emploi de sous porteuse modulante
• F2A : Télégraphie auditive ; modulation de fréquence ; une seule voie avec sous porteuse modulante
• F3E : Téléphonie ; modulation de fréquence
• J3E : Téléphonie ; modulation d'amplitude BLU, porteuse supprimée
• F7W : Combinaison de différents types d’information, modulation de fréquence, plusieurs voies numériques. Ne pas confondre les classes d’émission avec les protocoles (ex : SSTV, PSK31)
• N0N : aucune information, porteuse non modulée. Pour faire simple, c'est un "tune"


• Les stations peuvent utiliser toutes les classes d’émission.
• Mais les "ex-classe 3" (F0xxx) n’ont droit qu’aux 6 classes d’émission suivantes : A1A, A2A, A3E, F3E, G3E et J3E.

 

Préfixe de largeur de bande nécessaire

• La largeur de bande est codée par un préfxe composé de 3 chiffres et une lettre.

• La lettre remplace la virgule décimale du nombre à coder.
- G pour GHz
- M pour MHz
- K pour KHz
- H pour Hz


• Le code commence par un chiffre compris entre 1 et 9
- Sauf si la largeur de bande est inférieure à 1Hz. Dans ce cas (en fait, très rare), le code commence par un H.

• Le code ayant 4 caractères, les nombres seront arrondis si nécessaire.

 

Exemple

0,08 Hz = H080
90Hz = 90H0
2,7KHz = 2K70
15,84GHz = 15G8
0,15Hz = H150
400Hz = 400H
6MHz = 6M00
15,85GHz = 15G9

BLU avec bande passante de 2,4KHz (BF de 300Hz à 2,7KHz) = 2K40J3E
Téléphonie FM avec excursion de +/- 5KHz = 10K0F3E

 

 

• Représentation schématique des classes d’émission.
Bien que ce ne soit pas explicitement inscrit au programme de l’épreuve de réglementation, quelques questions portent sur ces représentations schématiques (oscillogrammes notamment).

type modulation 02 f4htzReprésentation  graphique

 

Attention aux représentations d’oscillogrammes issues des questions de type "Minitel"
- l’axe vertical indique la tension du signal et la partie grisée représente le niveau de HF émis, les sinusoïdes n’étant pas représentées
- l’oscillogramme de la BLU, qui est une forme de modulation d’amplitude, ne permet pas de comprendre son fonctionnement. Il faut pour cela analyser le signal de manière fréquentielle (représentation en fonction de la fréquence, spectrogramme).

 

A retenir

Les classes d’émission (appendice 1 du RR) ont 3 caractères
• La première lettre défini le type de modulation

• Le chiffre défini la nature du signal modulant

• La deuxième lettre définie le type d'information transmis
Connaître le contenu du tableau sur les classes d'émission

La définition d’une classe d'émission ne se dit pas dans l’ordre des caractères qui la composent mais d'abord le 3ème caractère puis le 1er caractère et enfin le chiffre.

Connaître le tableau "Représentation schématique des classes d’émission".


 

Avant 2012

Les stations devaient être équipées des matériels suivants :
• indicateur de puissance,
• indicateur du rapport d’onde stationnaire,
• charge non rayonnante,
• filtre d’alimentation.
• L’excursion FM était limitée (± 3 ou 7,5 kHz), la fréquence émise était repérée (± 1 kHz ou 1.10-4) et la stabilité des oscillateurs (dérive de ± 5.10-5 pendant 10 min après 30 min) était définie.

Plusieurs questions ont été recensées récemment… La base de données ANFR ne semble pas à jour !

Depuis 2012

• Depuis la décision 12-1241, seul l’indicateur de puissance (généralement intégré aux TX) est obligatoire dans une station d’amateur.

• La largeur de bande occupée par le signal émis doit rester dans la bande attribuée et ne doit pas dépasser :

- 6 kHz pour les fréquences inférieures à 28 MHz,
- 12 kHz entre 28 et 144 MHz (donc sur les bandes des 28 et 50 MHz)
- 20 kHz entre 144 et 225 MHz (225 MHz = fin de bande attribuée en région 2)
- aucune limite n’est fixée au-delà de 225 MHz (soit au-delà de 430 MHz)

Les stations doivent se conformer aux dispositions de l’appendice 3 du RR concernant les niveaux de puissance maximaux tolérés pour les rayonnements non essentiels (texte technique très complexe). 

Ce niveau, défini par rapport à la puissance de l’émission fondamentale (dBc), ne devra pas dépasser :
RnE(dBc) < 43 dB + 10 log(P) avec
 P = puissance de l’émetteur (PEP en AM ou en BLU)
• 10 log(P) = puissance de l’émetteur exprimée en dBW

 

En aparté

Les dBc, qu'est-ce que c'est ? 

Traduction littérale : dBc = "decibels relative to the carrier" ou en français dans le texte, décibels par rapport à la porteuse (puissance fondamentale). Dans notre cas, il permet de quantifié les rayonnements non essentiels émis par rapport à la puissance de notre porteuse. Ici, la puissance de la porteuse est notre étalon et les rayonements non essentiels sont évalués par rapport à la valeur de notre étélon.

Le dBc est aussi utilisé comme mesure de la gamme dynamique sans parasites (SFDR) entre le signal souhaité et les sorties parasites indésirables résultant de l'utilisation de convertisseurs de signaux tels qu'un convertisseur numérique-analogique ou un mélangeur de fréquence .

De manière générale, dès que vous avez une petite lettre après dB, c'est que l'on parle d'une puissance relativement à quelque chose qui nous sert de référence ou d'étalon.
Exemple :
- dBi, le gain en dB par rapport à l'antenne isotrope,
- dBd, le gain en dB par rapport au dipole, etc ...
Dans tous les cas on parle bien de dB mais ils sont en rapport avec un étalon différent. Nous savons par exemple que nous devons rajouter 2,15 dB à une valeur donnée en dBd pour obtenir sa valeur en dBi. 
Exemple ; 8dBd = 10,15dBi
 


• pour les fréquences inférieures à 30 MHz, quelle que soit la classe d’émission, le RR limite le niveau des rayonnements non essentiels à – 50 dBc pour les stations d’amateur.


• pour les fréquences supérieures à 30 MHz, le RR limite le niveau des rayonnements non essentiels à -70 dBc pour tous les types de stations. ce niveau ne peut être atteint car la puissance d’émission est limitée à 120 W au-delà de 30 MHz, soit environ 21 dBW, d’où un niveau maximum de – 64 dBc (43 + 21) voir page CNFRA dans Radio-REF de juin 2013.

• Les rayonnements non essentiels sont les émissions non désirées qui ne sont pas dans le domaine des émissions hors bande (qui sont les rayonnements adjacents à la bande passante nécessaire pour l’émission), voir schéma ci-dessous.


• La frontière entre les rayonnements non essentiels et les émissions hors bande se situe à 2,5 fois la bande passante nécessaire de part et d’autre de la fréquence centrale de l’émission et pas moins de :
- 10 kHz pour les fréquences inférieures à 30 MHz
- 62,5 kHz de 30 MHz à 1 GHz
- 250 kHz de 1 à 10 GHz
- 750 kHz de 10 à 15 GHz
- 1,25 MHz de 15 à 26 GHz
- 2,5 MHz au-delà de 26 GHz


• Compte tenu des largeurs de bande utilisées par nos émissions (sauf cas particulier de la télévision), les seuils ci-dessus sont rarement atteints.

 

Que sont et où se situent les rayonnements non essentiels ?

bande passante f4htzRespecter la bande passante

 

Quelques exemples pratiques


10 W sur 14,150 MHz en Bande Latérale Supérieure (BF = 400 Hz à 3 kHz)

Fréquence de la porteuse supprimée = 14,150 MHz ; en BLS, spectre d’émission = 14,1504 à 14,1530 MHz) donc fréquence centrale de l’émission = 14,1517 MHz.
• Frontière entre les rayonnements non essentiels et les émissions hors bande = 2,6 x 2,5 = 6,5 kHz donc 10 kHz à partir de la fréquence centrale.

• Domaine des rayonnements non essentiels :
- Fréquences inférieures à 14,1417 MHz et fréquences supérieures à 14,1617 MHz

• Niveau maximum des rayonnements non essentiels :
- Formule générale : 43 dB + 10log(P) = 43 + 10 log(10) = 43 + 10 = -53 dBc
- Limité à -50 dBc (pour une fréquence inférieure à 30 MHz utilisée par un radioamateur)
- Puissance des rayonnements non essentiels = 10 dBW – 50 dBc = -40 dBW = 100 μW

 

100 W sur 144,600 MHz en FM (excursion = 6 kHz)
Fréquence centrale de l’émission = 144,600 MHz ; bande passante = 2 x excursion.
• Frontière entre les rayonnements non essentiels et les émissions hors bande = 12 x 2,5 = 30 kHz donc 62,5 kHz à partir de la fréquence centrale

• Domaine des rayonnements non essentiels :
- Fréquences inférieures à 144,5375 MHz et fréquences supérieures à 144,6625 MHz

• Niveau maximum des rayonnements non essentiels :
- Formule générale : 43 dB + 10log(P) = 43 + 10 log(100) = 43 + 20 = -63 dBc
- Puissance des rayonnements non essentiels = 20 dBW – 63 dBc = -43 dBW = 50 μW

 

 

Même si la décision 12-1241 ne fait pas de référence explicite aux normes européennes CISPR 11 et EN 301 783, nos appareils sont concernés.
• CISPR 11 (plus contraignante que EN 55011 devenue obsolète) : les appareils radioamateurs sont du groupe 2 (matériel d’émission radioélectrique) et de classe B (usage domestique).

perturbations reseau edf valeurs f4htzLeurs perturbations réinjectées dans le réseau EdF ne devront pas dépasser :

- une valeur décroissant linéairement avec la fréquence de 2 mV à 0,15 MHz jusqu’à 0,63 mV à 0,5 MHz.
0,63 mV (soit 56 dBμV) entre 0,5 et 5 MHz
1 mV (soit 60 dBμV) entre 5 et 30 MHz.

Au passage, petit rappel EN 55011 : 2 mV entre 0,15 et 0,5 MHz ; 1 mV entre 0,5 et 30 MHz.

 

• EN 301 783 fixe les caractéristiques techniques à respecter pour les équipements radioamateurs mis en vente sur le marché européen.
- en émission (rayonnement non essentiels, appendice 3 du RR)
- en réception (immunité aux perturbations électromagnétiques, directive CEM).

 

A retenir

• Depuis la décision 12-1241, seul l’indicateur de puissance (généralement intégré aux TX) est obligatoire dans une station d’amateur.
• La largeur de bande occupée par le signal émis doit rester dans la bande attribuée : 6 kHz pour les fréquences inférieures à 28 MHz, 12 kHz entre 28 et 144 MHz (donc sur les bandes des 28 et 50 MHz), 20 kHz entre 144 et 225 MHz (225 MHz = fin de bande attribuée en région 2) et aucune limite n’est fixée au-delà de 225 MHz (soit au-delà de 430 MHz).
• Les stations doivent se conformer aux dispositions de l’appendice 3 du RR concernant les niveaux de puissance maximaux tolérés pour les rayonnements non essentiels (texte technique très complexe). Soit, -50dBc pour les fréquences inférieures à 30 MHz et -70 dBc pour les fréquences supérieures à 30 MHz. 
• Les rayonnements non essentiels sont les émissions non désirées qui ne sont pas dans le domaine des émissions hors bande (qui sont les rayonnements adjacents à la bande passante nécessaire pour l’émission). Retenir surtout le schéma "Que sont et où se situent les rayonnements non essentiels ?".
• Frontière entre les rayonnements non essentiels et les émissions hors bande = 10 kHz à partir de la fréquence centrale.
• les appareils radioamateurs sont du groupe 2 (matériel d’émission radioélectrique) et de classe B (usage domestique). Leurs perturbations réinjectées dans le réseau EdF ne devront pas dépasser :0,63 mV (soit 56 dBμV) entre 0,5 et 5 MHz et 1 mV (soit 60 dBμV) entre 5 et 30 MHz.
• EN 301 783 fixe les caractéristiques techniques à respecter pour les équipements radioamateurs mis en vente sur le marché européen.

Exemples de questions posées à l'examen

Classes d’émission

Les classes d’émission (autorisation et codification) sont une des 10 familles de questions de l’épreuve de réglementation.
1. Quelle est la classe d’émission pour « Transmissions de données, modulation
de phase sans emploi de sous porteuse » ?
• G1D - bonne réponse
• C1D
• D1G
• F7D

2. Que signifie la codification J3E ?
• Téléphonie, bande latérale unique, porteuse supprimée - bonne réponse

3. Un radioamateur de l’ex-classe 3 peut émettre en classe d’émission :
• G3E et G3C
• F2B et G3A
• F3E et J3E - bonne réponse

Conditions techniques

1. Quel est l'élément obligatoire dans une installation de RA
• un oscilloscope
• un ordinateur
• une charge rayonnante
• un indicateur de puissance - bonne réponse

3. Quelle est la largeur de bande passante maximum pour le 28 MHz ?
• 6 kHz
• 12 kHz - bonne réponse
• 20 kHz
• pas de limite

4. Sur quelle bande de fréquences la télévision est-elle autorisée ?
• sur toutes les bandes autorisées
• uniquement sur la bande des 430 MHz
• sur toutes les fréquences supérieures à 225 MHz - bonne réponse (la télévision dont la bande passante couvre plusieurs MHz n’est pas autorisée en dessous de 225 MHz, soit la bande des 430 MHz, question extrêmement tordue !)
• l’émission en télévision nécessite une autorisation individuelle de l’ARCEP

Rayonnements non essentiels (appendice 3 du RR)
A ce jour, peu de questions ont été recensées. Quelques exemples récents :

1. Limite des rayonnements non essentiels à 24 MHz avec une puissance de 25 W ?
• 40 dB
• 50 dB - bonne réponse (valable aussi pour une puissance supérieure à 25 W)
• 60 dB
• 70 dB
L'appendice 3 du RR définit le niveau maximum des rayonnements non essentiels par la formule : 43 dB + 10.log(P), P étant la puissance d'émission en watts. Dans notre question, 10.log(25) = 14 ; 43 + 14 = 57 dB. Mais le RR précise que, pour les radioamateurs et pour les fréquences inférieures à 30 MHz (c'est le cas dans notre question), le niveau maximum des rayonnements non essentiels est limité à -50 dB. Avant 2012, le niveau relatif des rayonnements non essentiels était d'au moins -50 dB pour les émetteurs de puissance inférieure ou égale à 25 W (et -60 dB au-delà).

2. Dans quel document sont consignées les limites des rayonnements non essentiels ?
• dans la réglementation radioamateur - ce n’est plus vrai depuis 2012
• dans la documentation disponible auprès des radio-clubs
• dans un document publié par l’ANFR
• dans l’appendice 3 du RR de l’UIT - bonne réponse

3. Niveau de puissance toléré maximum pour les rayonnements non essentiels sur la bande des 144 MHz ?
• 50 dB
• 60 dB
• 64 dB – bonne réponse (la puissance maximum autorisée est de 120 W, soit 21 dBW environ. Le niveau total est donc : 43 + 21 = 64 dBc, question extrêmement tordue !)
• 70 dB

Des questions de ce type (sans calcul) pourraient être aussi posées :

4. Quelle est la formule générale déterminant la valeur maximum tolérée des rayonnements non essentiels ?
• 43 dB
• 43 log (P)
• 43 + 10 log (P) - bonne réponse
• 50 dB

5. Qu’est-ce qu’un rayonnement non essentiel ?
• une émission hors bande
• ensemble des émissions non désirées et non adjacentes à la bande passante de l’émission - bonne réponse (définition RR : émissions non désirées qui ne sont pas dans le domaine des émissions hors bande)
• rayonnements parasites en dehors des bandes radioamateur
• toute émission en dehors de la bande passante du signal émis

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